Johann Fichte écrivait en 1797 : " ce que l'on choisit comme philosophie dépend ainsi de l'homme que l'on est ".
On peut donc percevoir l'homme qu'est Georges Komar au travers de ce livre.
Si la pratique de la chirurgie l'a fatalement amené à lutter contre la mort et la souffrance et à se poser la même question que Pascal sur l'existence d'une volonté suprême, Georges Komar a cherché d'autres réponses, aidé dans sa quête par les maîtres antiques et les penseurs modernes.
Cette réflexion arrive à maturité et accouche d'une idée originale, à mi-chemin entre éclectisme et syncrétisme, qui nous autorise à accepter que certaines questions restent sans réponses et nous permet de continuer à vivre dans un monde de plus en plus " relatif ", dans lequel disparaissent les dernières certitudes.
" Tout se passe comme si " n'est pas un éloge de l'hypocrisie ou de l'imposture intellectuelle. C'est au contraire un hymne à la franchise, à la sincérité et à la simplicité, l'éloge d'un nouveau temps à inventer. C'est un appel à vivre dans la tolérance et l'acceptation de chacun, l'espoir d'un temps nouveau qui n'a pas besoin d'un homme nouveau mais d'un homme qui accepte sa condition et ne s'effraie plus du silence de l'infini.