Alban Maillard pose encore une fois ses valises à Paris entre deux missions humanitaires. Ce temps suspendu est mis à rude épreuve, la capitale a bien changé, elle ressemble trop aux terrains qu'il quitte sans cesse pour se remettre d'aplomb. Cette fois il n'y aura pas de repos, c'est la fin d'un cycle, et naturellement, la mise en perspective d'une vie hachée de travailleur ballotté sur tous les continents, croisant en tous sens d'autres êtres, migrants, travailleurs, chômeurs dans le flux chaotique de la vie. Un seul lien, celui du manque, à chacun le sien.
Ecrit à la première personne ce roman énergique peint les travers d'un monde cosmopolite et absurde, le narrateur entraînant le lecteur dans un puissant voyage sans concession pour les totems de la bien-pensance.